Exposition temporaire
Les hommes en noir / Fusains de Pierre Chapelon
Exposition terminée
Mise en place dans le cadre du Bicentenaire de l’École des Mines, cette exposition réalisée en partenariat avec le Musée du Vieux Saint-Étienne, rassemble une sélection d'une quinzaine de fusains originaux de Pierre Chapelon (1858-1939) autour de sa représentation de l'univers de la mine. Réalisés pour servir d'iconographie à son ouvrage Saint-Étienne pittoresque (1924), ces fusains offrent un regard singulier sur cet univers, où le réel se mêle à l'onirique et au fantasmagorique, à l'image des imaginaires qui enveloppent la mine et les mineurs à la fin du XIXe siècle.
L'ensemble des 800 fusains originaux, est aujourd'hui conservé au Musée du Vieux Saint-Étienne, et constitue l'un des points forts de ses collections. A partir du même fond, le Musée du Vieux Saint-Étienne proposera dans le même cadre une autre exposition, Saint-Étienne 1816, la ville accueille l’École des mines, du 24 septembre au 10 décembre 2016.
Pierre Chapelon, éléments de biographie
Né à Saint-Étienne en 1858, Pierre Chapelon appartient à l'univers des grandes familles du ruban, pépinières d'artistes et d'auteurs stéphanois de la fin du XIXe siècle, au même titre que Félix Thiollier, dont le musée présente actuellement une exposition de ses photographies. Son père Antoine, fils d'un ouvrier teinturier sans fortune, est le fondateur dans les années 1840 de la maison Chapelon et Dauphin, spécialisée dans le ruban de haute nouveauté. L'entreprise échappe aux crises et connaît en trente ans un remarquable développement : Antoine Chapelon laisse à sa mort en 1870 une fortune considérable évaluée à près d'1 500 000 francs, l'une des plus importantes de la ville.
A son décès, Pierre Chapelon n'a que 12 ans. Sa mère Élisa Jackson, de la grande famille des aciéristes, se remarie avec le neveu de son époux, André Canel, photographe. A l'image de nombreux enfants de cette nouvelle bourgeoisie, Pierre Chapelon entreprend des études de droit. Il est, à son mariage en 1883, clerc de notaire, profession qu'il abandonne quelques années plus tard, pour se consacrer en amateur à la peinture. Il participe au Salon de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts, de 1892 à 1901 ainsi qu'au Salon de la Société des Artistes Indépendants de Paris de 1896 à 1898, où il présente des paysages du Forez.
Au moment de la parution de son livre Saint-Étienne pittoresque, il vit confortablement de ses rentes dans un bel immeuble, place Marengo, qu'il a fait bâtir par Léon Lamaizière. Pierre Chapelon décède en 1939 à Pontcharra-sur-Turdine, dans les Monts du Lyonnais.
Prochains événements
Une exposition à découvrir
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